Audrey Lasserre

Collaboratrice scientifique du Centre de recherche sur l’imaginaire (CRI) ; Membre du Groupe de recherche en études de genre UCL (GREG) ; Participante au groupe Genre du CRH (Centre de recherches historiques, EHESS) ; Membre associée de l’UMR 7172 THALIM (Paris 3 / CNRS, ENS).
Présidente adjointe de l’association Archives du féminisme, France.
Historienne du littéraire, Féminisme, Études de genre, Littérature francophone XXe-XXIe.

Courriel : audrey.lasserre chez uclouvain.be
Page web : https://uclouvain.academia.edu/AudreyLasserre

Thèse : "Histoire d’une littérature en mouvement : littérature et M.L.F. (France, 1970-1981)"

Dans le sillage du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir (1949), les années soixante-dix, en France, ont été marquées par la naissance du Mouvement de Libération des Femmes. Les « fondatrices » qui déposèrent, en convoquant la presse, une gerbe de fleurs à la femme plus inconnue encore que le soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe (26/08/1970), étaient déjà pour certaines – appelées à le devenir pour d’autres – des écrivaines (Christiane Rochefort, Monique Wittig) ou des traductrices (Cathy Bernheim, Frédérique Daber, Emmanuelle de Lesseps). Les années soixante-dix voient ainsi paraître un ensemble de publications (extrêmement riches) par des écrivaines qui élaborent et utilisent, suivant en cela les deux tendances majoritaires – mais antagonistes – du Mouvement, universalisme et différentialisme pour penser la culture, et en particulier la littérature, mais aussi pour faire œuvre littéraire. Citons pour mémoire parmi les femmes de lettres : Chantal Chawaf, Hélène Cixous, Françoise Collin, Marguerite Duras, Françoise d’Eaubonne, Jeanne Hyvrard, Christiane Rochefort, Monique Wittig, etc. C’est de cette coïncidence entre littérature et lutte des femmes que le présent écrit, en s’inscrivant dans une démarche d’histoire littéraire, se propose de rendre compte. À l’instar de l’évolution du Mouvement de Libération des Femmes, l’histoire des féminismes littéraires s’y expose par la mise en lumière de leurs convergences « guérillères » premières, l’analyse de leurs réseaux progressivement constitués et la transcription de leurs divergences agonistiques.

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