Genre : Littératures, Arts, Médias - 2017-2018

Organisateurs : Thibaut Casagrande, Fanny Lignon

De plus en plus de travaux conduits au sein de THALIM s’inscrivent, de près ou de loin, dans une approche genrée des arts et des littératures. Cependant, force est de constater leur éclatement au sein de l’unité, ce qui a pour conséquence de nuire à leur visibilité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des équipes qui composent notre laboratoire.

L’atelier transversal GLAM se propose de pallier ce problème, d’ordre tout à la fois scientifique et structurel. Il se donne trois missions : regrouper des travaux actuellement épars ; permettre l’émergence et la réalisation de projets innovants, collectifs comme individuels ; valoriser ces recherches à l’intérieur de l’unité et intensifier leur rayonnement dans le champ académique.

Le GLAM aura vocation à accueillir, de façon ponctuelle ou sur un plus long terme, l’ensemble des travaux menés dans le triple champ de la littérature, des arts et des médias par les chercheurs et enseignants-chercheurs de THALIM, quelle que soit l’approche « genre » dans laquelle ils s’inscrivent. Il permettra le financement partiel des événements et publications afférentes.

Les travaux en cours seront présentés dans le cadre d’un séminaire bimestriel qui permettra notamment de confronter avec profit et de façon pédagogique la pluralité des approches genre, dans des perspectives esthétiques, anthropologiques ou historiques.

Séances du séminaire

Séance(s) passée(s)

  • Thibaut Casagrande - L’actrice, de l’écran au roman : (dé)figurer le genre.
  • Barbara Carreno
  • Marion Coste

    Marion Coste présentera ses travaux sur Calixthe Beyala autour de trois de ses romans : Femme nue, femme noire, Comment cuisiner son mari à l’africaine et Les Honneurs perdus. Elle s’intéressera à la façon dont cette auteure utilise des stéréotypes érotiques et racistes sur la femme africaine et essayera de montrer en quoi, notamment par l’outrance, elle les déconstruit. Elle abordera la question difficile du double lectorat (occidental et africain), qui ne perçoit pas de la même manière ce jeu avec les stéréotypes. Assez mal vue en Afrique, on reproche souvent à l’écrivaine d’utiliser des stéréotypes érotiques africains pour plaire au public occidental, encourageant par là-même une forme de racisme.

    Université Paris 3 - Centre Censier - Salle 393
    13 rue de Santeuil, 75005 Paris

  • Mirella Patureau
  • Séance double - Anne Castaing + Alain Schaffner
  • Paola Palma
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