Avec l’arrivée de l’imprimerie dans la province, et le choix du sindhī comme langue officielle en remplacement du persan à partir de 1851, la littérature sindhī a connu un essor important à partir de la fin du XIXe siècle. Une part non négligeable de cette production est constituée de publications liées à la dévotion, envers un saint soufi ou une divinité hindoue locale comme Udero Lāl, également connu sous le nom de Daryāshāh. En se basant sur la collection de la British Library, sans doute la plus importante au monde, cette séance envisage de déchiffrer ce que ces productions littéraires peuvent nous apprendre de l’évolution de la société et de la culture religieuse du Sindh colonial.
BULAC, RJ 24
65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris