Si la musique est peut-être le système le plus approprié pour comprendre le fonctionnement de l’écriture maeterlinckienne, ce n’est certainement pas au nom d’une vague et suspecte "musicalité" de cette dernière. C’est que celle-ci, contournant les effets naturels du langage, nous fait rejoindre le hors-sens et le hors-texte de la musique dans la disparition du référent. L’œuvre de Maeterlinck n’est pas musicale, mais elle s’écoute comme une musique, de cette écoute qui vise ce qui, au-delà des mots et hors d’eux, met en crise le processus global de la signification.
If music is perharps the most appropriate system for understanding Maeterlinckian writing, it is not because of the so-called "musicality" the latter. It is because music, by complementing the natural effects of langage, tunes us into what is outside sense and outside the musical text with the disappeareance of the referent. Maeterlinck’s work is not musical, but it can be listened to as music, with an ear which targets what, bein beyond and outside words, causes a crisis for the entire process of signification.