Résumé
Les romans d’Éric Chevillard se nichent volontiers dans des espaces soustraits au temps des horloges. Espace antéhistorique de la grotte (Préhistoire), zoo du désastre animalier (Sans l’orang-outan) ou île dystopique (Choir). Ces territoires critiques renversent ironiquement les utopies progressistes en exacerbant un imaginaire apocalyptique. Dynamitant l’idéal humaniste, le narrateur invente des espaces de l’altérité qui rejouent le scénario de la fin sans lui apporter d’achèvement.