Les militants, qu’ils soient de droite ou, plus volontiers, de gauche, syndicalistes ou, plus souvent, membres d’un parti, ont trouvé leur place dans le roman et au théâtre dès le début du 20e siècle, sans pour autant susciter de types. Les belles années de la littérature engagée, avant et après la Seconde Guerre mondiale, donnent l’occasion à Malraux, à Aragon et à Sartre de les exalter comme des héros de l’histoire. Au même moment, ces auteurs, parmi d’autres, décapent l’illusion lyrique et voient en eux des instruments au service de machines bureaucratiques. Après le temps des doutes et celui de la nostalgie est maintenant venue l’heure d’un premier bilan.
Activists, whether from the right or, more likely, from the left, trade unionists or, more often, party members, have found their place in the novel and the theater from the early 20th century, without generating types. The best years of engaged literature, before and after World War II, provided Malraux, Aragon and Sartre with an opportunity to exalt them as historical heroes. At the same time, these authors, among others, strip the lyrical illusion and see them as instruments working for a bureaucratic machinery. After doubts and nostalgia, now has come the time of a first evaluation.