L’émergence : un concept opératoire pour les sciences du langage ? Dir. Claire Badiou-Monferran et Joëlle Ducos, L’information grammaticale 134 Ouvrage (y compris édition critique et traduction) - 2012

Claire Badiou-Monferran, Joëlle Ducos

Claire Badiou-Monferran, Joëlle Ducos, L’émergence : un concept opératoire pour les sciences du langage ? Dir. Claire Badiou-Monferran et Joëlle Ducos, L’information grammaticale 134 , 2012

Résumé

Le modèle émergentiste, qui se constitue dans le premier tiers du 20e siècle, sous l’influence d’H. Bergson et de philosophes britanniques (S. Alexander, C. D. Broad et A. N. Whitehead notamment), est une doctrine de l’avènement et de la nouveauté. Il prend acte du fait qu’il existe dans la nature des « émergents » (parmi d’autres la vie, le psychisme, la pensée réflexive), c’est-à-dire des phénomènes qui ne se réduisent pas à l’addition mécanique de leurs causes, et qui, à ce titre, s’opposent aux « résultants », soit, aux phénomènes – ou effets – qui pour leur part sont rétrospectivement calculables à partir de leurs causes. Il suppose une discontinuité entre « l’état de choses » initial et « l’état de choses « subséquent. Dans quelle mesure les sciences du langage sont-elles concernées par cette modélisation ? Dans le cadre de ce numéro thématique, la parole est successivement donnée à deux spécialistes du changement linguistique (C. Marchello-Nizia et O. Soutet), deux théoriciens de la textualité (B. Combettes et J.-M. Adam), deux historiens des représentations linguistiques (J.-M. Fournier et C. Puech), un sémanticien (V. Nyckees) et un sémioticien (F. Rastier).

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