Le narrateur a-t-il un corps ? L’impossible lecture de l’oeuvre de Léonora Miano au prisme des concepts narratologiques de Gérard Genette Article - Octobre 2021

Marion Coste

Marion Coste, « Le narrateur a-t-il un corps ? L’impossible lecture de l’oeuvre de Léonora Miano au prisme des concepts narratologiques de Gérard Genette  », Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie, octobre 2021. ISSN 2100-0689

Résumé

Les notions de focalisation interne assumée par un personnage non identifié et de focalisation-zéro telles qu’elles sont élaborées par Gérard Genette dans Figures III supposent un narrateur capable d’objectivité, c’est-à-dire produisant un point de vue universel, valable pour n’importe qui. A l’aide des travaux de Janet Todd, Susan Lanser, Monique Wittig et Gayatri Chakravorty Spivak, nous verrons que ce narrateur désincarné et universel est en réalité un privilège exercé par les auteurs appartenant à la classe dominante. Dans une seconde partie, nous verrons que cette parole qui se prétend universelle est difficilement reçue comme telle dès que la.e narrateur.rice appartient à une minorité. Nous utiliserons les écrits de Frantz Fanon et Patricia Hill Collins et prendrons comme cas d’étude celui de l’écrivaine Léonora Miano.

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