Les spasmes du subjectile : brutalité du pan, de Balzac à Proust Chapitre d’ouvrage - 2006

Arnaud Rykner

Arnaud Rykner, « Les spasmes du subjectile : brutalité du pan, de Balzac à Proust  », in Marie-Thérèse Mathet (ed.), Brutalité et représentation, 2006, pp. 317-346. ISBN 2-296-00943-3. 〈https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21836&razSqlClone=1〉

Résumé

Le "pan", dont La Prisonnière de Proust pourrait passer pour l’acte de baptême (épisode de la mort de Bergotte), est le lieu où le symbolique du langage (et de la littérature) est rabattu sur l’indiciel. Il est aussi et surtout le lieu improbable où se produit la rencontre brutale avec le Réel (la remontée, la percée du réel à travers l’écran du langage). On étudie ici, dans des textes aussi canoniques que Le Chef d’oeuvre inconnu, de Balzac, l’Oeuvre, de Zola, le Portrait de Dorian Gray, de Wilde, ou, bien sûr, La Prisonnière, de Proust, quelques modalités de cette remontée d’un brut qui échappe au pur quadrillage du code.

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