Résumé
L’interrogation contemporaine sur l’image, ses pouvoirs et son statut, et au premier chef les travaux de Georges Didi-Huberman à la croisée des disciplines artistiques et littéraires, contribue à resituer notre compréhension des œuvres littéraires dans le cadre d’une compréhension plus générale de ce qu’elles-mêmes nous donnent à voir, et de leur façon propre de le faire. Elle pointe les lieux de résistance des textes, où les logiques du discours achoppent, mais également où la littérature se donne sans honte pour ce qu’elle a toujours été : un art visuel à part entière.