Silence lourd et blanc comme une colère qui monte" : donner corps au silence dans La Chambre des enfants de Louis-René des Forêts Article - Août 2017

Marion Coste

Marion Coste, « Silence lourd et blanc comme une colère qui monte" : donner corps au silence dans La Chambre des enfants de Louis-René des Forêts  », Quêtes littéraires, août 2017. ISSN 2084-8099

Résumé

« Silence lourd et blanc comme une colère qui monte » : donner corps au silence dans La Chambre des enfants de Louis-René des Forêts Le silence tient une grande place dans l’oeuvre de Louis-René des Forêts. Pascal Quignard intitule son livre portant sur l’oeuvre de Louis-René des Forêts Le Voeu de silence (1985). Il y développe l’idée que Louis-René des Forêts écrit pour faire entendre le silence, c’est-à-dire pour dénoncer les insuffisances du langage, lequel est toujours associé à une compromission de l’individu. Seul le silence serait capable de rendre compte de la singularité des choses, singularité perdue dès lors qu’on nomme l’objet par un nom qui ne décrit pas que lui-un nom qui n’est pas un nom « propre », un nom toujours plus ou moins impropre, « commun » dans son sens péjoratif de « banal », « sans intérêt ».

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