Italien
Son opposition à l’indépendance de l’Algérie est le seul grief aujourd’hui avancé contre un auteur devenu une icône. Camus a condamné le FLN parce qu’il pratiquait le terrorisme contre les civils et voulait par la violence monopoliser la représentation du peuple algérien. Il est resté jusqu’à la fin favorable à des réformes économiques et sociales radicales. Son Algérie plurielle, égalitaire et française était une utopie condamnée. "Le Premier Homme", un roman, lui a permis, à la fin de sa vie, de corriger les analyses de ses articles.