Pendant dix ans, le groupe surréaliste et le Parti communiste ont essayé de se rapprocher mais sans succès et, paradoxalement, à cause de leurs croyances communes. Ils adhéraient tous deux à l’avant-garde et avaient le même désir de destruction de la société capitaliste et des valeurs bourgeoises. Alors que le groupe surréaliste appartenait à l’avant-garde poétique, le Parti communiste appartenait à l’avant-garde politique. Les deux considéraient leur point de vue comme supérieur à celui de l’autre. Leurs priorités n’étaient pas les mêmes et leurs membres pensaient, agissaient et vivaient différemment.
Tensions entre les avant-gardes : le surréalisme et le Parti communiste Article - Décembre 2011
Guillaume Bridet, « Tensions entre les avant-gardes : le surréalisme et le Parti communiste
», Itinéraires. Littérature, textes, cultures, décembre 2011, pp. 23-45. ISSN 2100-1340
Résumé