Résumé
Dans ses écrits situés dans sa ville natale d’Antibes ("Cent Jours", "Les tombeaux ferment mal"), Audiberti, après 1945, ne cesse de fustiger la présence envahissante de touristes américains et de leurs immenses voitures. Cet article étudie les stéréotypes qui commandent sa représentation phobique du yankee. Celui-ci menace la langue française et une civilisation. Plutôt que d’un impérialisme politique, c’est une dynamique culturelle qui est en jeu.