Sous la direction de Marie-Hélène Boblet et Bernard Alazet
Dijon : Éditions universitaires de Dijon, coll. "Écritures", 2010
Présentation de l’ouvrage
Écrire la guerre s’inscrit dans la tradition mimétique de la fiction ou dans la tradition historique de la chronique, de l’enquête, du témoignage. La sélection des épisodes - avant, pendant, après la guerre - et des modalités de la représentation donne à chacune de ces traditions des significations et des enjeux singuliers, qui renvoient à des questions de fond.
Dans quelles conditions de possibilité la guerre peut-elle être pensée de l’intérieur de l’Histoire ? Apparaît-elle comme un moyen de la politique, ou comme une sortie de la politique ? Sur le plan empirique de l’expérience, qu’apporte la littérature de la guerre à l’Histoire à faire et à venir ? Sur le plan esthétique, en quoi cette littérature met-elle à l’épreuve la valeur heuristique de la fiction, et la valeur épistémologique des témoignages ou de l’écriture de voyage ou d’enquête ?
C’est pour répondre à ces questions que s’est élaboré cet ouvrage, en hommage aux réflexions lancées par Marc Dambre sur les rapports entre littérature, Histoire et politique, de la génération, enrôlée et casquée, des Hussards jusqu’à celle qui, née dans les dernières décennies du vingtième siècle, entre en littérature à l’orée du vingt-et-unième.
Contributeurs
Ont participé à cet ouvrage : Bernard Alavoine, Bernard Alazet, Marie-Odile André, François Authier, Sabrinelle Bédrane, Anissa Bahladjin, Bruno Blanckeman, Marie-Hélène Boblet, Patrice Bougon, Catherine Brun, Audrey Camus, Paul Dirkx, Johan Faerber, Richard Joe Golsan, Sylvie Grousset-Dambre, Van Kelly, Jacques Lecarme, Sandrine Marcillaud-Authier, Jacques Poirier, Dominique Rabaté, Paul Renard, Ralph Schoolscraft.