La lettre et la ligne II (2019-2020) Cycle de conférences CEEI-Thalim 2019-2020

Organisateurs : Hélène Campaignolle-Catel, Marianne Simon-Oikawa, Centre d'étude de l'écriture et de l'image

Le Cycle de conférences CEEI-THALIM se tient pour la 4e année dans les murs de l’INHA. Organisé en 2018-2019 par Hélène Campaignolle-Catel et Marianne Simon-Oikawa, il vise à développer une réflexion sur les formes matérielles de l’écriture, dans la lignée des réflexions menées au Centre d’étude de l’écriture et de l’image créé par Anne-Marie Christin en 1982. Comme les années précédentes, le cycle sollicitera le réseau du CEEI, les chercheurs associés de Thalim et des intervenants extérieurs, dans une configuration interdisciplinaire et ouverte aux formes non occidentales de l’écrit. Chaque séance sera l’occasion d’une présentation permettant d’interroger l’articulation entre signes et supports de l’écrit (épigraphique, manuscrit, typographique, calligraphique, etc.) et sera suivie d’une discussion collective. Les séances ont lieu – sauf exception – le mardi de 14h à 16h en salle Mariette ou Vasari (INHA 2 Rue Vivienne, 75002 Paris).

Cycle 2018-2019

https://ceei.hypotheses.org/6563

Séances du séminaire

Séance(s) passée(s)

  • Nicolas Aiello (artiste) “Tracé, inscription, copie : le geste à l’œuvre ”, discutante : Karine Bouchy
  • Sophie Aymes (Univ. de Dijon, CEEI) “Lignes et points : Illustration, impressionnisme littéraire et procédés” et Mildred Galland (Umr Thalim) « Sur la ligne, à partir des théories de l’empathie esthétique”

    Sophie Aymes : « Lignes et points : illustration, impressionnisme littéraire et procédés »
    Cette séance portera de manière générale sur les rapports entre illustration et procédés de reproduction. Elle sera plus précisément consacrée à l’utilisation de la photogravure dans le livre illustré britannique de la fin du 19e siècle. L’exemple choisi sera le recueil d’essais London Impressions (Constable, 1898) d’Alice Meynell, illustré par l’artiste britannique William Hyde. Peintre et aquafortiste, Hyde collaborait avec l’inventeur écossais Donald Cameron-Swan (1863-1951) de la Swan Electric Engraving Company, spécialisée dans le cliché trait comme dans le cliché simili. À la croisée de pratiques autographiques et d’opérations mécaniques, la photogravure allie les qualités artistiques de l’estampe à l’efficacité industrielle des nouveaux procédés photomécaniques, et permet de reproduire les demi-teintes des lavis et des aquarelles aussi bien que les traits du dessin et de la gravure. Ce procédé est au cœur des représentations du geste artistique mais aussi de la perception et de l’impression sensible au tournant du siècle. Londres, emblème de la modernité urbaine, source d’impressions toujours renouvelées, est ainsi un milieu privilégié et un sujet de choix pour saisir le lien entre illustration et impressionnisme littéraire.

    Mildred Galland-Szymkowiak : « Sur la ligne, à partir des théories de l’empathie esthétique »

    Si la ligne est ce qui rend visibles les corps et ce qui structure l’espace, que rend visible la ligne libre, celle qui ne renvoie qu’à elle-même ? En s’appuyant sur les théories de l’empathie (Einfühlung) développées autour de 1900, on se demandera en quel sens la ligne est objet d’expérience esthétique

    En distanciel sur you tube
    La séance aura lieu en distanciel. Les personnes intéressées sont priées d’envoyer un mail à l’adresse suivante : assoceei chez gmail.com. Un lien de connexion leur sera envoyé la veille

  • Luc Bachelot (CNRS, CEEI) “La ligne chez Anne-Marie Christin”
  • Laurence de Looze (University of Western Ontario) "Des Grecs jusqu’à Google : comment l’alphabet a influencé en Occident la façon de voir le monde"
  • Véronique Alexandre Journeau (LangArts, CEEI) “La lettre poétique et la ligne musicale” Discutante : Violaine Anger"
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