Surréalismes Paris 2020 est la troisième conférence de l’International Society for the Study of Surrealism (ISSS).
Cette conférence, qui se tiendra du 6 au 9 novembre 2020, est organisée par : American University of Paris, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), Université Lyon-Saint-Étienne, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
Veuillez envoyer vos propositions avant le 31 mars 2020 à l’adresse suivante :
isssparis2020 chez gmail.com
Après la conférence inaugurale de l’ISSS, qui s’est tenue avec succès à l’Université de Bucknell, aux États-Unis, en 2018, et celle de l’Université d’Exeter, en Angleterre, en août 2019, nous vous invitons à nous envoyer vos propositions de communication pour SURRÉALISMES PARIS 2020 qui aura lieu en novembre 2020. Outre l’organisation de sessions et de tables rondes, cette conférence fera place à d’autres manifestations : projections de films, lectures poétiques, expositions.
L’ISSS a pour but de faciliter les échanges interdisciplinaires et inter-régionaux en organisant des événements (colloques, forums, expositions) sur le surréalisme. Sa mission est d’en promouvoir l’étude et de présenter les nouvelles approches de ses expressions artistiques et littéraires. L’ISSS veut enfin permettre la création d’un réseau international réunissant chercheurs, artistes, écrivains de tous les continents qui oeuvrent dans le champ du surréalisme, passé et présent.
2020 est une année anniversaire qui donnera lieu à de nombreux événements culturels en France. On y commémorera la naissance du surréalisme, avec la parution des Champs magnétiques d’André Breton et de Philippe Soupault, ainsi que la refondation de la revue Littérature (seconde mouture) qui, d’inspiration dadaïste, pose les prémisses de l’avant-garde surréaliste.
« Pour ne pas se dessécher », écrit Benjamin Péret en 1935, le surréalisme devait « sortir du cadre étroit des frontières de la France et prendre une figure internationale ». Notre congrès parisien, interdisciplinaire et transversal, sera l’occasion d’interroger très largement, sans la réduire à une thématique étroite, cette internationalisation du surréalisme, jusqu’à l’avènement d’un surréalisme global dans le marché mondialisé d’aujourd’hui. L’audience internationale, et non seulement européenne, du surréalisme, mérite d’être débattue. Où et par quelles médiations s’est-il diffusé ? Quelles résistances et quelles adhésions a-t-il rencontrées au cours de son histoire selon les lieux et les cultures ? Quelles ont été les modalités de sa réception en Europe et, au-delà, sur tous les continents ? Comment les relations entre le « centre » supposé (Paris) et les groupes « périphériques » se sont-elles développées ? Le surréalisme a-t-il été amoindri ou enrichi par cet élargissement international ? Le mouvement y a-t-il perdu sa nature propre ou, au contraire, y a-t-il puisé les éléments d’un indispensable renouvellement ? Sa progressive marchandisation artistique a-t-elle atténué l’exigence
poétique qu’il défendait ? Son esthétisation et sa muséification ont-elles définitivement étouffé la révolte politique qu’il incarnait ? Bref, qu’en est-il du surréalisme aujourd’hui ? Quelle subversion poétique, quelle révolte politique peut-il encore nourrir ? Quelles oppositions permet-il encore de formuler ? C’est donc l’actualité plurielle du surréalisme, objet des approches les plus diverses, qui nous rassemblera à Paris.
Les propositions de communications individuelles (d’une durée de 20 minutes) doivent comporter un résumé de 250 mots, un titre, l’affiliation professionnelle et les coordonnées de l’intéressé.e. Les propositions de séances pré-organisées (panels), vivement souhaitées et pouvant comporter 3 ou 4 communications, doivent inclure un paragraphe supplémentaire décrivant la logique et indiquant le titre de la séance. Les tables rondes et autres séances aux formats alternatifs sont aussi les bienvenues. Enfin, nous encourageons la participation des doctorant.e.s qui travaillent sur des sujets relatifs au surréalisme.
Les langues d’intervention seront le français, l’anglais et l’espagnol.
Réponse du comité envoyée avant le 31 mai 2020
Le comité organisateur
Julia Drost (Centre allemand d’histoire de l’art, DFK Paris)
Fabrice Flahutez (Université Lyon-Saint-Étienne)
Olivier Penot-Lacassagne (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)
Iveta Slavkova (American University of Paris)