La distribution des voix du TNP (Théâtre national populaire) dans les disques de poésie (1955-1965). De quoi ces disques sont-ils l’archive ? Colloque Archives sonores de poésie #2 – dans la bibliothèque des voix

Intervenant : Marie-Madeleine Mervant-Roux

Programme : L’écoute du théâtre [ECHO]

Campus des Cordeliers, amphi Bilsky-Pasquier
15 rue de l’Ecole de Médecine
Paris 75006

Colloque international organisé par Université Paris Cité (LARCA-UMR 8225)
et Sorbonne Université (CELLF-UMR 8599), et bénéficiant de l’IdEx d’Université Paris Cité

Organisateurs du colloque : Abigail Lang, Michel Murat, Céline Pardo

Résumé de la communication :
À l’origine de cette réflexion, l’écoute de plusieurs microsillons (coffrets Long Play ou petits 17 cm) auxquels des membres de la troupe réunie autour de Vilar à partir de 1951 avaient contribué, les autres troupes souvent sollicitées pour enregistrer des poèmes à la même période étant la Comédie-Française et la compagnie Renaud-Barrault. L’inventaire chronologique de ces disques – une trentaine – et, pour une part d’entre eux, la reconstitution de l’histoire de leur production à l’aide de documents administratifs et techniques (Qui avait réellement « distribué » ces voix ?) m’ont permis d’approcher, à travers le cas particulier du TNP, un aspect peu étudié de ce qui s’est alors joué en France entre le théâtre et la poésie. Selon Antoine Vitez, qui avait en commun avec Vilar d’être un grand lecteur de textes poétiques, l’apport de celui-ci ne se résumait pas à l’invention d’une esthétique scénique et de nouveaux outils de démocratisation : il avait repensé pour son temps l’événement théâtral lui-même. Complétons : et l’initiation à ce qui le fonde. L’exposé évoquera la fonction conférée à la poésie par l’équipe – au sens large – du TNP, dans un espace public marqué par la radio et la télévision naissante, et par l’immense succès commercial du vinyle.

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