Maxime Du camp, pédagogue ? Séminaire THALIM

Intervenants : Catherine Ménager, Marie Sorel, Bénédicte Milland Bove

Maison de la Recherche
4 rue des Irlandais, 75005 Paris

Les propos de Maxime Du Camp (1822-1894) ont quelquefois été jugés irritants, blessants, voire exaspérants. Comment, pourtant, ne pas sourire, en lisant, dans ses Souvenirs littéraires (1882-1883) que Flaubert l’a réveillé avec fracas, en pleine nuit, pour lui déclarer qu’il renonçait à l’emploi systématique du subjonctif imparfait lorsque la concordance des temps l’imposait ? Lors de cette séance, il s’agira précisément de mettre à distance le contenu polémique du discours ducampien afin de s’interroger davantage sur sa forme et ses enjeux pédagogiques. De fait, le registre didactique domine dans l’œuvre de Maxime Du Camp. Ce constat fera l’objet de la première partie de cette intervention. Dans un second temps, il s’agira d’analyser les raisons d’une telle posture. Enfin, nous nous demanderons pourquoi certains textes de Du Camp ont été jugés dignes de figurer dans des manuels scolaires ou des revues, des livres destinés aux jeunes lecteurs ou lectrices, et, si l’écrivain peut pour autant être considéré comme un pédagogue.

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