Contiguïté polymorphe des arts : la carte et la partition dans les oeuvres croisées de Michèle Métail et Louis Roquin Chapitre d’ouvrage - 2019

Anne-Christine Royère

Anne-Christine Royère, « Contiguïté polymorphe des arts : la carte et la partition dans les oeuvres croisées de Michèle Métail et Louis Roquin  », in Anne-Christine Royère (dir.) (ed.), Michèle Métail. La poésie en trois dimensions, 2019, pp. 195-221. ISBN 978-2-37896-053-7. 〈http://www.lespressesdureel.com/〉

Résumé

Depuis plus de quarante ans la poétesse Michèle Métail et le compositeur Louis Roquin explorent les contiguïtés entre le langage, la notation musicale, les arts sonores et visuels. Cette contiguïté peut être envisagée en termes d’interaction, dans la mesure où les deux arts, poésie et musique, entrent en relation par l’intermédiaire d’une contrainte, qu’elle soit identique ou parallèle, lorsque chaque artiste se donne sa propre contrainte. La contiguïté est également pensée en termes de transposition d’art, confrontant dynamiquement deux systèmes de signes. Enfin la contiguïté peut avoir une valeur réflexive lorsque, dans leurs œuvres en collaboration, la poétesse et le compositeur interrogent, chacun pour son compte, le code conventionnel propre à leur domaine artistique : le langage et la notation musicale. Ils introduisent alors, par le recours au langage plastique, du jeu dans le code. Si la contiguïté est polymorphe, c’est bien parce qu’elle opère par interaction (symétrie ou parallélisme, selon que la contrainte est commune ou non), par transitivité (la transposition est réciproque, d’un art à l’autre), ou par réflexivité (chaque code travaille à son propre dé-codage). C’est à la première de ces catégories que l’article s’intéresse plus spécifiquement en examinant la poétique de deux supports emblématiques des collaborations artistiques de Michèle Métail et Louis Roquin : la carte et la partition.

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