Fondé sur une décennie de travaux en études théâtrales, cet article est dédié à l’usage des documents sonores par la recherche. Prolongeant un premier article qui concluait à la nécessité d’un protocole spécifique pour leur audition, il montre à partir de l’exemple du disque de théâtre, qu’à la tentation d’écouter les phonogrammes comme de simples traces d’événements du passé (ici, de spectacles), tentation favorisée par certaines cultures disciplinaires, l’attention portée d’une part à leurs supports, d’autre part à l’histoire de la façon dont ils ont été écoutés (ou non) permet d’opposer une autre pratique de l’histoire, riche de nouvelles interrogations. https://www-cairn-info.inshs.bib.cnrs.fr/revue-societes-et-representations-2020-1-page-81.htm
Based on a decade of work in theatre studies, this article is dedicated to the use of sound documents through research. Following on from a first article which concluded that a specific protocol was needed for their audition, it shows, using the example of the theatre record, that to the temptation to listen to phonograms as mere traces of past events (here, of performances), a temptation favoured by certain disciplinary cultures, the attention paid on the one hand to their supports, and on the other hand to the history of the way they were listened to (or not) allows us to oppose another practice of history, rich in new questions.
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