Deux lettres en une. Du Camp et Flaubert à Gautier, de Jérusalem, le 13 août 1850 Article - 2020

Sarga Moussa

Sarga Moussa, « Deux lettres en une. Du Camp et Flaubert à Gautier, de Jérusalem, le 13 août 1850  », Bulletin de la Société de Théophile Gautier, numéro spécial Flaubert et Gautier, affinités électives, 2020, pp. 41-54. ISSN 0221-7945

Résumé

On examine dans cet article une lettre écrite à deux plumes : celle que Maxime Du Camp et Gustave Flaubert écrivent à Théophile Gautier, de Jérusalem, le 13 août 1850. Ce dernier y apparaît comme un parrain littéraire, appelé « mon cher Fortunio » par Du Camp, déjà introduit dans les milieux littéraires, et traité respectueusement de « cher maître » par Flaubert, qui, lui n’a encore rien publié. Les deux amis se retrouvent dans une même attitude critique face à la Ville sainte, teintée de provocation religieuse chez Du Camp, plus orientée vers le sentiment de l’absence de Dieu chez Flaubert. Chez l’un et l’autre, la sexualité apparaît comme une forme de complicité avec l’ami Gautier, dans une sorte de surenchère exotique, mais elle dénote aussi des préférences esthétiques, qui tendent vers le réalisme pour Flaubert, vers le symbolisme pour Du Camp.

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