L’optique du livre contre l’optique de la scène : chapitrage et bifurcation générique dans Jean Barois Chapitre d’ouvrage - 2017

Aude Leblond

Aude Leblond, « L’optique du livre contre l’optique de la scène : chapitrage et bifurcation générique dans Jean Barois  », in Hélène Baty-Delalande, Jean-François Massol (ed.), Jean Barois, centenaire d’un roman-monstre : lectures à vif, lectures actuelles, 2017, pp. 19-33

Résumé

Dans Jean Barois, Martin du Gard négocie un moyen terme entre théâtre et roman, qui se manifeste par les points d’achoppement de la composition, entre scène et chapitre. Du point de vue structurel, la scène se résorbe dans le chapitre – dont la forme fait écho au caractère transitoire de l’identité du héros éponyme. L’optique de la scène, en définitive, impose moins des contraintes génériques qu’elle ne programme un effet de lecture, fondée sur la visualisation des scènes par le lecteur. Cette mise en scène mentale est accompagnée par tout un dispositif programmatique, qui attire l’œil sur la page. Une dimension visuelle supplémentaire s’ajoute, le livre se donnant à voir plus encore qu’il ne donne à voir. En ce sens, l’optique du livre l’emporte sur l’optique de la scène – dans un sens plus expérimental qu’on n’aurait pu le supposer.

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