L’orientalisme lamartinien : une boussole pour Mathias Énard ? Article - 2020

Sarga Moussa

Sarga Moussa, « L’orientalisme lamartinien : une boussole pour Mathias Énard ?  », Romantisme : la revue du dix-neuvième siècle, 2020, pp. 128-137. ISSN 0048-8593

Résumé

On examine dans cet article la façon dont un épisode du Voyage en Orient (1835) de Lamartine, inséré dans Boussole (2015) de Mathias Énard, contribue à la construction d’un nouvel orientalisme. À travers la scène emblématique de sa rencontre avec Lady Stanhope, le poète voyageur se donne à voir comme un homme double, à la fois oriental et occidental, à l’image de son hôtesse anglais, établie dans la montagne libanaise. Ce faisant, Énard prend distance du célèbre essai Orientalism (1978) d’Edward Said pour montrer qu’il existe en germe, à l’époque romantique, une forme d’humanisme interculturel, qui prend des formes légèrement différentes dans le dialogue qu’entretient le narrateur, un musicologue autrichien érudit et malade, avec la jeune et savante Sarah.

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