Le déchiffrement des moji-e à l’époque d’Edo Article - Juin 2016

Marianne Simon-Oikawa

Marianne Simon-Oikawa, « Le déchiffrement des moji-e à l’époque d’Edo  », Argos. La revue des BCD et CDI, juin 2016, pp. 116-121. 〈http://www.educ-revues.fr/ARGOS/AffichageDocument.aspx?iddoc=39206〉

Résumé

Parmi les nombreuses formes d’imbrication entre le texte et l’image au Japon, il en est une qui frappe à la fois par son audace et par la discrétion de ses moyens : le moji-e, ou « image en écriture ». Il s’agit d’images (e) ou plus précisément de figures, représentant des personnages, des animaux ou des objets, et dont le tracé est obtenu à l’aide de caractères d’écriture (moji). Les moji-e de l’époque d’Edo sont essentiellement des productions destinées à un public populaire. Sous leurs apparences parfois rudimentaires, les moji-e posent d’une manière radicale de nombreux problèmes d’ordre épistémologique, à commencer par la définition de l’image, de l’écriture et de la lecture. On le voit bien dans un recueil de moji-e intitulé Shinpan nazo moji ningyô e-zukushi (Nouveau recueil de personnages en images à deviner), publié entre 1716 et 1748, sur lequel se penche cet article.

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