Le genre en contexte postcolonial. Traduction et réception françaises Entretien réalisé par Anne Castaing et Élodie Gaden - Chapitre d’ouvrage - 2017

Maxime Cervulle, Karima Ramdani, Anne Castaing, Elodie Gaden, Cornelia Möser

Maxime Cervulle, Karima Ramdani, Anne Castaing, Elodie Gaden, Cornelia Möser, « Le genre en contexte postcolonial. Traduction et réception françaises  », Entretien réalisé par Anne Castaing et Élodie Gaden, in Écrire et penser le genre en contextes postcoloniaux, Anne Castaing et Élodie Gaden (dir.), 2017, pp. 301-310. ISBN 978-2-8076-0327-1

Résumé

Anne Castaing et Élodie Gaden : Dans un article intitulé « Theory et bricolage : confessions d’une traductrice », Françoise Bouillot revient, non sans humour, sur « deux ou trois points généraux dans l’océan des problèmes de traduction, avant d’aborder ceux que pose spécifiquement l’American theory ». Elle explique notamment en ces termes le rôle du traducteur : « dans une France provinciale, c’est le traducteur qui établit la tête de pont entre une théorie “confinée à l’université” et l’honnête homme – celui qui lit les journaux. Or il répond à d’autres contraintes et à un autre public que ceux de l’université. Dans la traduction éditoriale et marchande, ce n’est pas le traducteur qui choisit son texte : c’est un éditeur un peu dégourdi qui comprend que la pensée s’agite chez les voisins et commande la traduction d’un ouvrage. Sont en jeu : une somme de mots, une somme de temps, une somme d’argent »1. François Bouillot pointe un enjeu crucial de la traduction en français des ouvrages traitant du genre : celui du choix des textes à traduire. Selon vous, quels rôles jouent non seulement le traducteur, mais aussi l’éditeur, notamment lorsqu’il s’agit de textes théoriques innovant dans le champ français...

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