Résumé
Le paysage théâtral français se transforme progressivement mais profondément entre 1914 et 1950. Si le théâtre de divertissement garde son public, le théâtre d’art jusque-là dominé élargit le sien grâce d’une part à l’action réformatrice de Jacques Copeau et du Cartel, et d’autre part au réinvestissement des poètes et des romanciers. La consécration de Claudel, l’avènement de Giraudoux, l’existence sporadique d’une marge avant-gardiste sont les signes avant-coureurs d’un âge d’or.