Les représentations iconiques ou langagières de catastrophes se multiplient de nos jours. Elles se présentent comme les figures emblématiques d’une hantise de l’effondrement et renvoient au sentiment d’une vulnérabilité accrue de la planète. Les causes des désastres mis en image peuvent être pour partie « naturels » et pour partie « artificiels », puisqu’il est aujourd’hui difficile d’opérer une claire distinction entre ces catégories. Il s’agira davantage d’analyser ici la manière dont les photographes figurent les conséquences de ces sinistres : en les « naturalisant » ou en les inscrivant dans une histoire.
Iconic or linguistic representations of catastrophes are multiplying nowadays. They present themselves as emblematic figures of an obsession with collapse and refer to the feeling of increased vulnerability of the planet. The causes of the disasters depicted may be partly "natural" and partly "artificial", since it is difficult today to make a clear distinction between these categories. It will be more a question here of analyzing the way in which photographers represent the consequences of these disasters : by "naturalizing" them or by inscribing them in a story.
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