Sylvie Kandé, maronner les récits pour dire les vies infâmes Article - 2020

Elara Bertho

Elara Bertho, « Sylvie Kandé, maronner les récits pour dire les vies infâmes  », Revue Critique de Fixxion Française Contemporaine, numéro spécial Fictions et pouvoirs, 2020. ISSN 2033-7019. 〈http://www.revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.org/rcffc/article/view/fx21.13〉

Résumé

À travers l’étude des différents récits de Sylvie Kandé (Lagon, lagunes. Tableau de mémoire 2000, La quête infinie de l’autre rive. Épopée en trois chants 2011, Gestuaire. Poèmes 2016, « sans histoire/s » 2019), il s’agit de montrer qu’il existe une poétique commune fondée sur la recherche d’une forme juste pour écrire l’histoire des dominés. Chauffeurs de taxis, esclaves marrons, migrants traversant la Méditerranée : pour chaque récit, Sylvie Kandé trouve des pistes narratives à la croisée des genres pour exprimer le plus justement possible des parcours de vie occultés. Menant une réflexion sur les vies subalternes, les textes de Sylvie Kandé ont pour particularité de renverser les histoires officielles et de poser simultanément la question de leur propre condition de possibilité.

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