Scruter l’invisible : aberrations optiques dans l’œuvre de Jacques Spitz Chapitre d’ouvrage - 2021

Fleur Hopkins-Loféron

Fleur Hopkins-Loféron, « Scruter l’invisible : aberrations optiques dans l’œuvre de Jacques Spitz  », in Actes du colloque « Lectures plurielles de Jacques Spitz », à paraître

Résumé

Comme d’autres auteurs du champ merveilleux-scientifique, Jacques Spitz porte un intérêt tout particulier à l’invisible et au moyen de le rendre visible et surtout lisible. Dans <i>L’Œil du purgatoire</i>, Poldonski se voit inoculé des microbes anticipateurs. À mesure que les microbes prolifèrent en lui, le voyage dans le temps s’accentue. Dans <i>La Guerre des mouches</i>, Juste-Évariste Magne troque son microscope pour des jumelles afin d’observer la vie de l’infiniment petit, qui complote contre le genre humain. Dans <i>L’Homme élastique</i>, c’est l’homme lui-même qui se miniaturise pour combattre l’ennemi, mais surtout opérer à l’intérieur du corps humain, sans l’entremise des appareils de visualisation médicale. Dans <i>Les Signaux du soleil</i>, encore, la communication extraplanétaire est établie, non pas en morse, mais par des tâches solaires. Nous étudierons précisément le rôle des aberrations optiques dans l’œuvre de Spitz, le changement de paradigme visuel à mesure que les instruments évoluent ou que le regard change d’échelle, l’influence de l’imagerie scientifique de l’invisible à la même époque et certaines mises en image méconnues de ces récits.

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