Journées européennes du patrimoine à l’Institut national d’Histoire de l’art Une galerie de chercheurs à découvrir / Petits exercices d’érudition

Organisateur : Ada Ackerman-Millot

INHA/ Bibliothèque de l’INHA
2 rue Vivienne 75002 Paris

L’INHA ouvre ses portes au public des Journées européennes du patrimoine. Créé pour fédérer la recherche en histoire de l’art, il se compose d’un centre de recherche et d’un centre de ressource uniques au monde dans le domaine de l’histoire de l’art. L’INHA déploie ses activités sur deux sites patrimoniaux situés en plein cœur de Paris : la Galerie Colbert et la salle Labrouste (tour à tour ouverts les 16 et 17 septembre). A cette occasion l’INHA organise différentes animations qui seront autant de moments pour le public de mieux comprendre le sens et les enjeux de cette discipline. Dans la galerie, chercheurs, universitaires, conservateurs de musée, spécialistes de l’image, de l’architecture et archéologues, se prêteront à l’exercice tout au long de la journée du samedi 16 septembre en proposant, autour d’un chef d’œuvre de l’histoire de l’art, des conférences, des ateliers pour adultes et enfants, une exposition et des films. Le dimanche 17 septembre, la visite de la Bibliothèque de l’INHA sera le cadre de la présentation d’œuvres issues des collections, mais aussi celui des « petits exercices d’érudition » par de jeunes diplômés en histoire de l’art.

Le 16 septembre dans la galerie Colbert : L’INHA : Un centre de recherche situé dans les espaces d’un passage parisien du XIXe siècle

Située à l’emplacement d’un ancien hôtel particulier du XVIIe siècle, ancienne galerie marchande caractéristique des passages parisiens du XIXe siècle, la galerie Colbert, moins connue que sa voisine la galerie Vivienne a été construite pour désengorger la rue Vivienne, une des plus fréquentées de la capitale au XIXe siècle. Entièrement détruite, elle a connu beaucoup de remaniements avant de prendre sa forme actuelle, qui est elle-même une reconstitution pratiquement à l’identique dans les années 1980 de la forme qu’elle avait dans les années 1827. Les commerces de mode et de parfum, cabinets de lecture et échoppes d’éditeurs de musique qui l’occupaient ont laissé place à des salles de cours. En effet, depuis 2001, elle héberge l’Institut national d’histoire de l’art qui accueille l’Institut national du patrimoine et la plupart des activités doctorales en histoire de l’art et en archéologie des universités et institutions d’enseignement supérieur en Île-de-France.
Le samedi 16 septembre, le public est invité à venir découvrir les différents aspects de la recherche en histoire de l’art au sein de la galerie. À cette occasion, une œuvre a été choisie comme fil rouge de la journée, un chef d’œuvre de l’art qui a durablement marqué l’imaginaire : La Porte d’Ishtar de Babylone (aujourd’hui conservée au Pergamonmuseum de Berlin). Elle est le point de départ des différentes réflexions menées par des chercheurs lors des sept conférences qui se dérouleront tout au long de cette journée. L’archéologie du Proche-Orient ancien, les origines de la civilisation et de l’art, les portes dans l’histoire de l’art ou la question de la reconstitution du passé comme enjeu pour le musée seront les principaux thèmes abordés. La Porte d’Ishtar est aussi le prétexte à deux ateliers pour les familles et les jeunes enfants : « L’École des scribes » ou comment apprendre l’écriture cunéiforme et « La Porte dans l’histoire des arts/les œuvres d’art comme portes ».

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